JE ME PRÉSENTE , JE M’APPELLE HENRI ....



        Ma vie n’est pas un long fleuve tranquille.


Je suis né le 29 juin 1949 en AIGUEPERSE (Rhône ) au lieu-dit “ La Roche “, à 20 heures , heure à laquelle était diffusé le premier journal télévisé de FRANCE . Alors , ne vous étonnez pas si tout m’intéresse !.

        Voici ma photo , ci-dessus , en avril 1999 , lors de la fête des conscrits , j’avais 50 ans.


MON COCON FAMILIAL


Mon “ clan “ était composé de 6 personnes :


* FAYARD Elisabeth ; ma grand-mère

Née SIVIGNON le 12.10.1879 , décédée le 21.01.1964

Elle lavait le linge à domicile ( la “beuille” )

Devenue aveugle , elle fut alitée de nombreuses années .


* CARTILLIER Jean-Louis , mon père

Né le 12.11.1894 à AVENAS  , décédé le 18.05.1982

Il se maria tardivement , vers 40 ans , avec une jeune fille de 17 ans 1/2 , ma mère.

Notre exploitation étant minuscule ( 4 ha 1/2, bois compris), mon père , le seul à travailler , devint “ journalier agricole “ ( en plus de l’exploitation).

Etant illettré ( alors  que son frère était ingénieur du génie civil ) - il était resté sur l’exploitation de ses parents - , il fut parfois exploité par certains de ses employeurs occasionnels , mais on n’a rien inventé  .

C’était un vrai “ paysan “ , un bosseur né , un travailleur infatigable ( à plus de 80 ans ,  il bêchait 625 m2 de jardin ).

Je lui serai éternellement reconnaissant pour son courage , sa volonté , ses jugements sains ( puisque non influencés  par la littérature ) , sa générosité et son sens du partage , son côté fraternisant , et son détachement de l’argent .( qui nous manquait beaucoup , surtout du 1° au 31 du mois ).

Il fut alité 3 semaines et ce fut la fin , lui qui était une force de la nature .


JEAN-LOUIS CARTILLIER( A.PERCIER - Echo Juillet-Août 82)

Jean-Louis CARTILLIER à 88 ans, de La Roche . Les funérailles ont été célébrées le jour de l’Ascension et il y avait environ cinq ans que son épouse n’était plus là .  Avec lui c’est un doyen solide, un vrai gaulois, qui nous quitte, combattant de la guerre de 1914-1918 il fut toujours de bon service et ne comptait que des amis. Nous garderons de lui deux mots: Re-mission et fraternisant.



* CARTILLIER Marie-Louise , ma mère.

Née FAYARD , le 27.04.1917 , décédée le 30.06.1977.

Handicapée , elle était atteinte de myopathie . Cette maladie , qu’elle transmit à ses 3 enfants , était due au mariage consanguin de ses parents.

Passionnée par les fleurs , elle adorait aussi cuisiner coudre et broder .

Le manque d’argent lui avait enseigné le “ système D “ . Elle ne gaspillait rien et savait accommoder les restes ( une vraie écolo au sens noble du terme ).   


MARIE-LOUISE CARTILLIER( Echo 4.9.77)

Le 30 juin, entre deux Echos, Marie-Louise FAYARD  épouse CARTILLIER, nous a quittés. Depuis bien longtemps, tous étaient bien habitués à son sourire et à son accueil . Elle était pour tous un encouragement par son courage en face d’un mal injuste et cruel: faiblesse des muscles, depuis cinq ans elle avait besoin d’oxygène et beaucoup des nôtres aidaient les siens pour l’échange des “ bouteilles”. En face des adversités, son profil était, pour  tous ceux qui la connaissaient bien , une victoire sur les épreuves et un appel à mieux supporter leurs propres soucis. Nous lui demandons de continuer à tenir bon et à ne pas nous désespérer quoi qu’il arrive à grandir dans la Foi malgré tout.


CARNET DE DEUIL ( Patriote 09.77)

C’est  avec peine que nous avons appris le décès de Madame Jean-Louis CARTILLIER, née Marie-Louise FAYARD. Madame CARTILLIER était née le 27 avril 1917 à AIGUEPERSE et avait épousé en 1934 monsieur CARTILLIER . Fermiers deux ans “ Aux ARDILLATS”, ils reviendront s’installer définitivement à AIGUEPERSE par la suite.

Ayant trois enfants, Madame  CARTILLIER aura la douleur de perdre un garçon il y a quelques années.

C’est une personne d’une grande gentillesse et estimée de tous qui nous quitte. A  son mari et ses enfants, nous présentons   nos  bien sincères condoléances.



* CARTILLIER Jeanine , ma soeur

Née le 13.10.1936 décédée le 06.12.1992.

Atteinte de myopathie. Elle fit le catéchisme.

Vice-présidente du Groupe des handicapés du canton de MONSOLS , elle milita dans différentes associations ( C.M.R. et autres ) .

Hospitalisée 6 mois en 1992 ( fracture du fémur ) , elle décéda à BERGESSERIN .

Elle fit don de son corps à la science pour la recherche contre les myopathies et ses yeux furent prélevés pour une greffe ( Bravo , ma soeur ! ).


JEANNINE CARTILLIER ( 06.12.1992) ( Echo N° 1 DU 30.01.1993)

Le 10 décembre , en l’église d’AIGUEPERSE , et en l’absence de son corps , Jeannine CARTILLIER, 56 ans , décédée le 6 à BERGESSERIN .


EN PLEIN TELETHON ( Echo N° 1 DU 30.01.1993)

La quête pour les myopathes , à la sortie de la messe de funérailles de Jeannine CARTILLIER , le 6 décembre , s’est élevée à 3600 francs.


ADIEU JEANNINE CARTILLIER (Progrès J.MICANEL- décembre 1992)

Lorsqu’en ce jour de décembre, (06.12.92) les cloches du village se mirent à sonner, annonçant un décès, la pensée de tous s’en fut immédiatement vers Jeannine CARTILLIER, tous sachant son état de santé, et combien sa fin était proche. Et c’était bien cette triste réalité que nous annonçait ce sinistre carillon.

Après bien des souffrances et une vie exemplaire, Jeannine CARTILLIER nous quittait à l’âge de 56 ans.. Née le 13 octobre 1936  en AIGUEPERSE, où elle résidera toute sa vie, et malgré un grand handicap,  elle sera constamment militante au C.M.R. chrétienne cantonale et à la F.N.M.I.P.

Elle sera vice-présidente des Handicapés du canton de MONSOLS, correspondante de l’Echo du Haut-Beaujolais. Pendant de longues années, elle fera le catéchisme , participera également au Club du 3° Age, et toujours, toujours disponible pour rendre service.

Elle est décédée le jour du Téléthon, et ayant fait don, de son corps à la science, pour la recherche contre les myopathies, ses yeux ont déjà servi à faire une greffe à une petite Italienne. Espérons que cette petite voit la vie avec les yeux  de Jeannine, générosité et disponibilité.

Hospitalisée à MACON le 3 juillet dernier pour une fracture du col du fémur, et après une opération ratée, elle subira une opération prothèse de la hanche réussie, mais la dernière semaine, les antibiotiques n’empêcheront pas une infection pulmonaire d’aggraver son cas, et très réaliste, elle avait demandé à son frère la veille de sa disparition, d’emporter toutes ses affaires.

Notre peine est infinie et notre pensée va à son frère Henri, bien seul maintenant dans cette belle maison de La Roche, qu’il avait fait moderniser pour elle. Qu’il soit assuré de notre amitié et que la vie de Jeannine, qui fut souvent une vie de souffrance, nous soit un exemple.



* CARTILLIER Albert , mon frère.

Né le 01.09.1937 , décédé le 29.10.1964

Atteint de myopathie.

Décédé à l’hôpital de VILLEFRANCHE ( opération hernie étranglée , problème d’anesthésie)

Difficultés pour marcher . Mon père le conduisait chaque jour à l’école d’AIGUEPERSE , à pied , dans un petit tombereau , puis retour le soir ( pas de voiture ) Adorait la lecture



* CARTILLIER Henri.

Né le 29.06.1949

Le petit dernier : donc chouchouté , tous désirant mon bonheur.



MA SCOLARITE


Ma scolarité débuta en 1954. car il n’y avait pas de maternelle en AIGUEPERSE.

Fin des études en AIGUEPERSE : juin 1960 ( cours “ fin d’études ).

Collège de MONSOLS : septembre 1960 / Juin 1965 : ( BEPC en 1964).

2 mois en colonie sanitaire au CROISIC chez les Frères de ST Jean de DIEU , d’où le redoublement de la classe de 3°.

Lycée Climatique d’Etat Jean PREVOST à VILLARD DE LANS ( 38 ) de septembre 1965  à juin 1967 ( 2° et 1° section C ) ( S actuel ).

Pas de terminale C à Villard de Lans et Briançon complet .

Lycée Claude BERNARD à VILLEFRANCHE septembre 1967 à juin 1968 ( en théorie car événements de 1968 et cours perturbés ) .

Echec du Bac C. ( de toutes façons , nous étions fauchés comme les blés et mon état de santé  étant déjà défaillant , je n’aurais pas eu accès à la Fac ) .


J’ai cherché du travail dans la région ( secteur bancaire  surtout ) , mais je n’étais pas prioritaire et les offres d’emplois étaient peu nombreuses .

Dans une entreprise d’une ville voisine , on m’a dit clairement : “ si vous ne connaissez personne , ne comptez pas rentrer chez nous “ .



MA VIE PROFESSIONNELLE


J’étais donc à la recherche d’un emploi , et le temps pressait car nous étions pauvres , la famille la plus pauvre de la commune d’AIGUEPERSE .

Nous étions bénéficiaires de l’aide sociale . La mairie nous attribuait des “ bons de pain “ utilisés alternativement chez les deux boulangers de la commune ( JUGNET et CANARD ) . Beaucoup plus tard , lorsque j’ai voulu acheter ma première voiture neuve , à plus de 30 ans , un Aiguepersiron bien intentionné a dit au garagiste : “ ne lui vendez pas , ils avaient l’aide sociale , il ne va peut-être pas vous la payer “ .


Le Groupe des Handicapés du Canton de MONSOLS dont j’étais membre organisait son concours annuel de belote le premier samedi de décembre , à l’époque . Parmi les participants , se trouvait ce soir-là , Mle VERMOREL Andrée , l’une des fondatrices du groupe, assistante sociale auprès de la Caisse de Mutualité Sociale Agricole du Rhône à LYON. Je m’occupais de la caisse du groupe ce jour-là  . Elle vint me trouver et me dit : “ mais tu n’as toujours pas trouvé du travail. ? “ .Je lui répondis “ malheureusement non , et ce n’est pas faute d’avoir cherché “ . Elle me dit : “ Tu devrais écrire à notre caisse car ils embauchent ,  ils sont en train de passer à l’informatique “ . J’ai donc écrit. On m’a convoqué le jeudi 9 janvier 1969. J’ai été embauché à partir du lundi 13 janvier 1969. Une assistante sociale de la caisse m’a trouvé un petit appartement dans une Maison d’Accueil du Jeune Ouvrier ( M.A.J.O.) , rue Cavenne , dans le 7° arrondissement , à côté de la Maison des Etudiants Catholiques. Mon embauche comportait un mois de stage , qui s’est fort bien déroulé , et le 1er juillet 1969 j’étais titularisé. On ne peut pas en dire autant en 2009 , ( avec leurs bacs + 2 + 4 + 8 qui ne conduisent pas à grand-chose , tout le monde étant diplômé - d’où la nécessaire et urgente réforme de l’enseignement ) .

        Au début j’ai classé de 1 à 100 et de A à Z . , vérifié les vignettes, les factures pharmaceutiques, puis j’ai appris les décomptes , l’informatique , suivi des cours , devenant agent technique hautement qualifié , puis employé principal, puis agent de maîtrise. J’avais à ma charge une petite équipe d’une dizaine d’employées .            

        J’étais heureux de cette promotion , que je dédie à mes parents et à ma soeur Jeannine , qui se sont saignés à blanc pour que je puisse réussir ma vie. D’autre part , en tant qu’handicapé , j’avais accédé à un poste que certains valides n’avaient pu obtenir . C’était une revanche sur mon handicap. J’avais d’ailleurs fait beaucoup d’efforts pour suivre des cours et je travaillais le soir chez moi pendant que d’autres se promenaient. J’étais content d’avoir été récompensé et j’étais aussi fier que l’on me fasse confiance.

J’avais un groupe de travail qui marchait bien. Mais cela n’a pas toujours été facile parce que la myopathie me jouait des tours, je ne pouvais pas toujours monter sur les escabeaux pour attraper les pochettes sur les étagères et parfois , le soir , j’étais obligé de m’appuyer sur les épaules de mes collègues pour regagner ma voiture.  Cela me peinait car je ne voulais pas que mes collègues deviennent mes esclaves .

Aussi, fin janvier 93, la myopathie s’accentuant, le Médecin Conseil de la M.S.A. fut d’accord pour que je cesse mon activité. Mon état de santé ne s’étant pas amélioré après un an d’arrêt de travail, je suis passé en invalidité en janvier 1994. À partir de cette date j’ai résidé définitivement en AIGUEPERSE, bien seul dans la petite maison que j’avais fait restaurer pour que Jeanine et moi connaissions un peu de bonheur . Mais le destin avait prévu autre chose de moins réjouissant ! .


MA VIE FAMILIALE : PATRIMOINE et LOISIRS


En 1968 ,comme je vous l’ai dit , nous étions pauvres . Nous vivions à 4 dans deux misérables pièces au rez-de-chaussée d’une vieille maison ( la mini ferme de mes parents ) , qui se composait d’une cuisine , assez grande , une “ pièce à vivre “ , comme il y en a beaucoup à la campagne et d’une chambre avec trois lits : celui de mes parents , de ma soeur Jeanine et le mien ( bonjour l’intimité ) . Une petite étable et une grange étaient aussi de plain pied . Au premier étage , un grenier et un plancher à foin terminaient cet ensemble.

Pas de sanitaires , de salle de bains , de machine à laver .

Il est bien certain que mon travail le 13 janvier 1969 transforma notre vie à tous.

Mes parents s’étant défoncés pour me payer un peu d’études , je devais , à mon tour , les aider . D’autre part j’aimais AIGUEPERSE , ma maison et je voulais la restaurer pour nous en faire un petit nid douillet afin que nous connaissions un peu de confort . Et le projet démarra . Au lieu d’acheter des voitures neuves et autres chaînes stéréo , j'investissais dans les réparations et cela dura 24 ans . Mais je ne regrette rien .




     Notre maison après restauration


MA VIE ASSOCIATIVE


Au cours de ma vie , j’ai toujours pensé qu’il fallait se rendre utile , malgré le handicap . Et puis vous connaissez le binôme : frustration - compensation . Evidemment , j’étais une petite pièce dans un grand puzzle , mais chaque rouage a son importance . ,


* A.E.L.

Une association de jeunes : l’A.E.L. , a été créée le 08.01.1972 en AIGUEPERSE . Son but : regrouper les jeunes et les touristes ( nombreux à cette époque où ils étaient bien accueillis auprès des nombreux commerces ) Elle organisait fêtes , séances récréatives , kermesses , Noël des personnes âgées , voyages , etc.......

Je me suis occupé durant quelques années de la sonorisation lors des kermesses . Pendant ce temps , un valide pouvait aider à d’autres postes plus physiques .


* M.S.A.


Le 13  janvier 1969 , je suis rentré à la Caisse de Mutualité sociale Agricole du Rhône . Dans la plupart des communes du département du Rhône existe une section locale de la M.S.A. chargée de faciliter les rapports entre cette caisse et ses adhérents . Elle comprend un président , un secrétaire et des membres qui sont questionnés lorsqu’un cas se pose sur la commune . Le secrétaire était Pierre JAFFRE . Il était âgé . Puisque je travaillais à la M.S.A. , je l’ai remplacé . J’avais tous les imprimés MSA et je constituais les dossiers , les emportais le lundi et ils avaient la réponse plus rapidement , parfois le jour-même .

Normalement , je n’aurais dû faire que les dossiers des Aiguepersirons , mais le bouche à oreille aidant , j’allais sur SAINT BONNET DES BRUYERES , SAINT IGNY DE VERS et SAINT CLEMENT DE VERS . Mais j’étais heureux  de rendre service aux autres .

Cela dura jusqu’à mon départ à MATOUR en octobre 1997.

Aussi je fus ravi d’obtenir , par arrêté préfectoral N° 98-2133 du 10 juillet 1998 , la médaille de bronze de la Mutualité , de la Coopération et du Crédit agricole , qui me récompensa de ce bénévolat.




La commune d’AIGUEPERSE nous avait aidés , c’était normal qu’à mon tour j’aide les Aiguepersirons qui avaient des difficultés à accomplir des tâches administratives . J’étais d’autant plus sensibilisé à ce problème que mon père était illettré et la devise des CARTILLIER , c’était , et c’est encore pour moi , le seul survivant , de défendre les gens humbles , les autres se débrouillant   ( honnêtement ou magouillant à volonté sous leur entière responsabilité ) .


Cette activité m’a procuré bien des joies . Je suis resté près du milieu paysan dont je suis issu . J’ai aidé certains dans tout ce qui était administratif ( impôts , EDF , courriers divers ..) , faisant parfois mes courriers sur un coin de table au café “ chez Ghislaine “ . Le curé d’ARS disait que “ le bonheur appartient à celui qui fait des heureux “ , et je peux vous affirmer que j’en faisais . J’étais souvent récompensé : une truite qui venait d’être pêchée , un fromage maison ou quelques oeufs , tous ces gestes qui vous vont droit au coeur .


* CONSEIL MUNICIPAL


Une autre expérience : participer pendant un mandat ( 6 ans ) au Conseil municipal de ma commune . Je me suis présenté aux élections municipales du 13.02.1977 , poussé par un copain . J’ai obtenu 152 voix sur 225 votants .

La première réunion eut lieu le 26.03.1977

Etant le plus jeune conseiller ( 26 ans ) j’étais le “ secrétaire de séance “ .


REUNION DU 28 MARS 1977.

1°)ELECTION DU MAIRE : JOMAIN Marius ( 10 voix pour, 1 voix nulle).

2°) ELECTION DES 2 ADJOINTS REGLEMENTAIRES :

Premier adjoint :SOMBARDIER Henri : 9 voix FAYARD  Lucien : 1 DUCROZET Jean : 1

Deuxième adjoint : DUCROZET Jean : 8 voix  MICANEL Jean : 2 ; FAYARD Lucien : 1

        Moyenne d’âge des conseillers : env. 46 ans ( total âge des conseillers : 505 ans ).

Secrétaire de séance : CARTILLIER Henri ( le plus jeune ).

Je faisais partie des commissions suivantes :

BUREAU D’AIDE SOCIALE :

DUCROZET Jean ; GELET Julien ; FOREST Maurice ; CARTILLIER Henri

COMMISSION DES ECOLES :

CARTILLIER Henri ; LAPALUS Pierre ; DUCROZET Jean ; FOREST Maurice ; MICHEL Lucien.

COMMISSION DES BATIMENTS COMMUNAUX ET CIMETIERE :

CARTILLIER Henri ; SOMBARDIER Henri ; GELET Julien ; FAYARD Lucien ; LAPALUS Pierre

COMMISSION DES FETES ET DE LA JEUNESSE :

MICANEL Jean ; FAYARD Lucien ; CARTILLIER Henri ; FOREST Maurice .


Le secrétaire de mairie était Charles BONNETAIN de chevagny .


J’ai ainsi vu la vie d’un Conseil municipal . N’étant pas présent du lundi au vendredi en AIGUEPERSE puisque je travaillais à LYON , je ne me suis pas représenté en 1983.

Ce serait bien si les conseillers étaient renouvelés plus souvent , permettant à chaque famille de participer à la vie de la commune . Les critiques seraient peut-être moins féroces et systématiques .

En tout cas je dis bravo à ceux qui se décarcassent pour gérer la commune car cela n’est pas facile du tout pour plaire à tous . Mais faut-il plaire ou gérer ??.



* A.C.S.T.


Le 07.01.1994 , création de l’Association Culturelle , Sportive et Touristique d’AIGUEPERSE . But : promouvoir et faire aimer AIGUEPERSE .

J’ai été élu président .

Conséquences de la création au sein du Conseil municipal de la commission “ AIGUEPERSE 2000 “. En réalité nous sommes devenus association de gestion du tennis.

Nous avons relancé la foire des mensères , organisé une foire artisanale , une boum , une journée VTT .

Création d’une bibliothèque avec assistance aux devoirs . Ma partie : maths et français , Monique GARMIER se chargeant de l’histoire géographie .

Monique GARMIER a organisé des expositions dans la salle de l’école primaire d’AIGUEPERSE . Thèmes : les foires et les vaches .

Participation aux restos du coeur .

Fin de ma présidence en  octobre 97 , date de mon départ définitif à MATOUR .



* M.A.R.P.A.


La commune voisine de MATOUR ( 71) a décidé de créer une Maison d’Accueil Rurale pour Personnes Agées ( MARPA ) .

La MSA du Rhône a participé au financement , se réservant une priorité d’accès en ce qui concerne les habitants d’AIGUEPERSE et de SAINT BONNET DES BRUYERES .

Etant secrétaire local de cette caisse , j’ai participé avec Henri MELINAND  ( président de cette section locale ) à des réunions d’information concernant la mise en place de cette  MARPA

Diverses commissions étant formées , on m’a demandé d’en faire partie . Comme j’avais le temps et que ma santé me le permettait encore , j’ai dit oui .

Je me suis passionné pour cette aventure . La MARPA ouvrit ses portes le 15.01.1994   . Elle est dirigée par un conseil d’Administration ( type Loi 1901 ) . J’ai été élu trésorier-adjoint , puis , plus tard secrétaire .

Mon état de santé se détériorant , je suis entré de façon définitive à la MARPA de MATOUR ( ayant obtenu une dérogation d’âge délivrée par la COTOREP du Rhône ) le dimanche 19.10.1997



MA FIN DE VIE


19 octobre  1997 : Entrée à la MARPA ( Maison d’Accueil Rurale pour Personnes Agées ) . de MATOUR ( 71520 )

19 octobre  1997 : Anniversaire de mon ami Marius ( qui m’a “ déménagé” ce dimanche ) .

Que de coïncidences !.  Mais la vie n’est-elle pas faite de hasards .


A  cette date , je pouvais conduire , mais j’ai dû vendre ma voiture  ( conduire me manque beaucoup ) car ma myopathie s’étant aggravée , je pouvais créer un  accident ; renverser un piéton , un curé  par exemple : dans ce cas , ma mauvaise conduite m’aurait permis de rentrer dans les ordres . 


Pour occuper mon temps ( comme disait Simone Signoret ) ,  j’ai certains loisirs : lecture , télé , informatique , mais  mes mains et bras ayant des difficultés à se mouvoir , j’écris difficilement .


Je voulais donc vous laisser , en souvenir , puisque la famille CARTILLIER va s’éteindre avec moi , ( c’est la raison pour laquelle je vous parle de ma vie privée )  et de façon désintéressée , ce site INTERNET sur AIGUEPERSE ,  pour faire connaître ma commune de naissance , où il fait  bon vivre .


Un “ Aiguepersiron “ vous salue !.


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BONNE LECTURE


 

Henri CARTILLIER

NOM  CARTILLIER

PRÉNOM   Henri

le   29 . 06 . 1949

A  : AIGUEPERSE ( RHÔNE)

ADRESSE :

MARPA “La Chaumière”

6 rue de Saint-Cyr

71520 MATOUR

TÉLÉPHONE

03.85.59.74.15

Adresse Internet

Henri .cartillier@neuf.fr